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Qu'est-ce que l'ostéopathie ?

L'ostéopathie est une médecine complémentaire manuelle, basée sur une connaissance approfondie de l'anatomie, la physiologie et la pathologie.

Elle considère le patient dans sa globalité (systèmes musculo-squelettique, viscéral, psychique et nerveux) pour poser un diagnostic et ainsi traiter les régions en manque de mobilité pouvant causer des douleurs.

Pour cela l'ostéopathe n'utilise aucun outil, uniquement ses mains. Toutefois, il saura référer le patient au corps médical compétent en cas de besoin.

L'histoire de l'ostéopathie

Elle naît en 1874 aux États-Unis grâce à Andrew Taylor Still, médecin et chirurgien qui, face à une épidémie, utilise ses mains pour soigner et intervient sur 17 cas avec succès. Il abandonnera progressivement l'usage des médicaments et sa renommée devient grandissante, malgré l'opposition du clergé et des médecins.

En 1892, Still fonde l'American School of Osteopathy à Kirksville, Missouri.

 

Vers 1917, l'ostéopathie s'exporte en Europe avec la création de la British School of Osteopathy par William Garner Sutherland, disciple d'A.T. Still.

En France, les premiers collèges ostéopathiques naissent dans les années 60. Ils s'adressent aux kinésithérapeutes. Dans les années 90 apparaissent les formations accessibles aux bacheliers.

Depuis 2002, la Loi Kouchner permet d'exercer l'ostéopathie sans pour autant être docteur en médecine, sans toutefois préciser la durée des études, le nombre d'heures de formation ou leur contenu. Pour cela, il faudra attendre 2015 et la publication d'un rapport de l'IGAS (Inspection Générale des Affaires Sociales) fixant alors 4860 heures de formation sur 5 ans.

Les techniques ostéopathiques

Ancre 1

L'ostéopathe dispose d'un important panel de techniques afin de s'adapter au mieux aux besoins du patient mais aussi à son âge, sa douleur, ses pathologies et ses réticences.

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Les techniques structurelles agissent sur l'articulation dans sa globalité (os, muscles, ligaments...). Elles sont parfois accompagnées d'un craquement indolore, signe d'un changement d'état du gaz articulaire sous l'effet de la variation de pression.

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Les techniques fonctionnelles et fasciales s'intéressent aux tissus péri-articulaires (tendons, ligaments) et aux fascias (trame de tissu conjonctif présent dans l'ensemble du corps). Elles sont plus "douces" mais tout aussi puissantes et efficaces que les techniques structurelles.

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Les techniques viscérales sont utilisées dans le but d'influencer les systèmes digestif, uro-génital, cardia-respiratoire et glandulaire. En effet, de par leurs relations avec les structures osseuses, musculaires et ligamentaires, ces systèmes peuvent en restreindre la mobilité et créer des douleurs.

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Enfin, les techniques crâniennes et crânio-sacrées cherchent à restaurer la bonne mobilité des os du crâne entre eux et un mouvement harmonieux entre le crâne et le sacrum. Ces micro-mouvements sont dus à la fluctuation du liquide céphalo-rachidien dans lequel "baigne" le système nerveux et son transmis à l'ensemble de la colonne vertébrale par les attaches de la dure-mère le long du canal rachidien.

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